MOLLY BLOOM
Joyce dit d’elle qu’elle est parfaitement saine, complète, amorale, amendable, fertilisable, déloyale, engageante, astucieuse, bornée, prudente, indifférente. Elle, c’est Molly Bloom. C’est une Pénélope des temps modernes. Elle tisse avec ses mots, elle crée du langage qui se fait, qui se défait, qui commence par un « oui » et avance vers un « oui » final, un horizon de positivité ?
Le cabaret dans lequel elle chante va fermer ses portes. Il est entre 2 et 3 heures du matin et c’est cette nuit-là qu’elle décide de (se) raconter, de parler de sa vie, depuis elle-même. De plonger dans les méandres de sa propre mémoire. Naît alors une parole libre, crue, sans artifice.
CRÉATION 201
Ce texte est tiré d’une oeuvre d’une grande modernité, et laisse entendre une subjectivité transgressive. On y lit sa vie, son enfance, sa vie de femme, de mère blessée, ses questionnements face aux inégalités entre les hommes et les femmes, à la religion, à la dépendance amoureuse et sociale, au corps de la femme dans ses aspects les plus intimes.
Un spectacle soutenu par la Région Nouvelle Aquitaine dans le cadre du compagnonnage et de l'aide à la création.
DISTRIBUTION
Adaptation et mise en scène
Margot le Thiec (en compagnonnage dans la compagnie)
Interprétation
Marion Berthier
Création lumière
Edith Gambier
Marie-Edith Leyssene
Création sonore
Xavier Vochelle